samedi 24 décembre 2011

Snecma ferme ses portes pour la fin d’année 2011 !

Comme chaque année depuis 1997, Snecma a fermé ses portes pour cette période de fin d’année 2011 à l’exception des établissements Montereau-sur-le-Jard, Saint-Quentin et Châtellerault qui eux, restent ouverts.

Cette fermeture a pris effet, à partir de ce vendredi 23 décembre et va jusqu’au dimanche 1er  janvier, reprise le lundi 2 janvier 2012.

Pendant cette période de fermeture, notre blog UNSA reste actif pour continuer à vous informer et à échanger avec vous sur tous les sujets relatifs à la vie sociale de notre entreprise et du Groupe SAFRAN ; et d’une façon générale sur tous les sujets qui touchent à la vie du salarié.

Toutes les équipes UNSA Groupe SAFRAN et UNSA Snecma vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année 2011, Joyeux Noël !

mercredi 14 décembre 2011

L’accord GPEC du Groupe SAFRAN est signé !

Au bout de « la longue marche », la GPEC signée !
Après des mois de négociation, l’accord GPEC Groupe SAFRAN a été signé le jeudi 24 novembre 2011.
Tout au long de ces mois de négociation, Le Syndicat UNSA Groupe SAFRAN n’a jamais cessé  de vous informer en détail sur le contenu de ce qu’était ce projet et ses évolutions successives.
Vous pouvez de ce fait accéder aux différents articles déjà rédigés et mis en ligne sur notre blog sur ce sujet ainsi que l’analyse et la position de l’UNSA Groupe SAFRAN à chacune des étapes de l’évolution de ce projet en cliquant sur les liens de rappel à partir du présent article.
Vous trouverez ci-dessous le rappel des dernières évolutions intervenues lors des dernières séances de négociation :
a) Changement d’appellation de la « Commission GPEC » qui devient, « Comité GPEC », une appellation déjà utilisée dans l’accord GPEC Snecma signé le 30 janvier 2009.
b) La prise en compte des situations de pénibilités au travers de la mobilité ;
c) La mise en place d’une incitation à la « mobilité orientée ». C’est une nouvelle notion qui apparait et qui tend à renforcer l’employabilité des salariés du Groupe en fonction de l’évolution de ses métiers.
A ce titre, une prime destinée à cette mobilité dite « orientée » est mise en place dans les cas suivants :
Les salariés quittant un métier en décroissance pour rejoindre un métier, soit stable soit en croissance, la prime sera de :
1000 euros en cas d’un métier stable ;
3000 euros dans le cas d’un métier en croissance.  
Les salariés rejoignant un métier en croissance, soit depuis un métier stable, soit depuis un métier en décroissance, la prime sera de :
1000 euros en cas d’un métier stable ;
3000 euros dans le cas d’un métier en décroissance.  
Le montant brut de cette prime est versé à l’exclusion de toute autre prime. Elle sera prise en charge par la direction prenante.
d) Complément au paragraphe relatif à « l’Apport de garanties supplémentaires au salarié concerné par un projet de redéploiement décidé par l’employeur »
Il est inséré dans ce paragraphe une nouvelle prise en compte qui intègre la problématique réorganisation décidée par la DG Groupe. Cette nouvelle prise en compte est appelée : « redéploiement d’activités au sein du Groupe en France ». C’est un « dispositif amélioré » d’accompagnement de la mobilité professionnelle et/ou géographique.
Ce déploiement doit être lié à une « évolution de l'organisation d'une entité (pour des projets donnant lieu à information-consultation des CCE/CE concernés au titre du livre III, du titre II de la 2ème partie du Code du travail) conduisant de façon directe ou indirecte à des mobilités individuelles impulsées par l'employeur ».
Le Groupe s'engage dans le cadre de ce redéploiement, à offrir les garanties suivantes :
Donner de la visibilité aux salariés concernés sur l'évolution des postes qu'ils occupent,
Privilégier, sur des postes ouverts en mobilité interne, la candidature des salariés dont le poste est transformé ou dont la pérennité du poste est menacée à terme,
Mettre en place les formations nécessaires à ces évolutions professionnelles,
Appliquer des aides à la mobilité renforcées par rapport au socle commun,
Mettre tout en œuvre pour favoriser l'emploi dans le Groupe notamment en facilitant les mobilités et par le recours aux détachements intra-groupe,
Et, en cas de difficulté d'intégration dans la société d'accueil, étudier avec une attention particulière la demande de retour du salarié dans sa société d'origine dans les six mois suivant la mutation effective.
A défaut d'accord spécifique plus favorable, toute personne ayant accepté une mobilité professionnelle et/ou géographique dans le cadre d'un projet de redéploiement, recevra une prime de mobilité d'un montant de 1000 € bruts.
Ces mesures s’ajoutant au socle commun contenu dans cet accord GPEC Groupe SAFRAN.
Analyse et position du syndicat UNSA Groupe SAFRAN
L’UNSA Groupe SAFRAN est favorable à la signature de l’accord GPEC SAFRAN.
Toutefois, cet accord comporte des contradictions qui nécessiteraient d’être éclaircies :
a) Quelle articulation y aura-t-il entre l’accord GPEC Groupe avec ceux déjà signés ou à venir au sein de certaines sociétés du Groupe ; dans la mesure où il est écrit : « …des négociations GPEC devront être ouvertes, courant 2012, dans les sociétés du Groupe employant 300 salariés et plus et non-couvertes par un accord GPEC ».  
b) Dans le cas des sociétés où il existe déjà un accord GPEC, par exemple à Snecma, par lequel des deux accords GPEC (celui du Groupe et celui de Snecma), les salariés de Snecma sont-ils couverts ? Les deux à la fois ? Dans quel cas peuvent-ils être utilisateurs de celui du Groupe et dans quel autre cas doivent-ils seulement être concernés par celui de Snecma ?
Comment comprendre cette phrase de l’accord GPEC Groupe : « L’accord GPEC Groupe vient en complément des accords déjà conclus ou à venir au sein des sociétés. Il n’a pas vocation à se substituer à ceux-ci ».
Entre les exégèses et interprétations des uns et des autres qui ne manqueront pas dans les sociétés du Groupe, nous ne sommes pas au bout des difficultés qui sont devant nous.  
c) Par ailleurs, l’UNSA Groupe SAFRAN trouve extrêmement regrettable que cet accord qui comporte plusieurs points traités a complètement passé sous silence la gestion de l’évolution de carrière des salariés qui se seront engagés dans la démarche GPEC.
Alors que dans le même temps la DG Groupe s’est évertuée à faire une très grande part à l’aspect financier en forme d’appât pour attirer les salariés pour qu’ils s’inscrivent dans la démarche mobilité sous toutes ses formes.
Pour l’UNSA Groupe SAFRAN, les points clés de cet accord GPEC Groupe SAFRAN sont concentrés dans les passages ci-dessous :
« Pour le Groupe Safran, la démarche GPEC est un élément clé de sa politique RH pour donner à chaque salarié une visibilité sur l'évolution des métiers et lui donner la possibilité de choisir une orientation professionnelle et un parcours en cohérence avec les besoins futurs du Groupe intégrant ses choix personnels ».
« L'accord GPEC doit donner les moyens à chaque salarié d'être acteur de son propre développement dans le cadre de l'évolution du Groupe ».
L’idée centrale qui en sort demande de la part des salariés du Groupe une véritable remise en cause de ce qui est leur conception de l’emploi de « salarié » aujourd’hui. C’est donc à une véritable révolution culturelle à laquelle ils sont invités à procéder.  
L’accord est aujourd’hui signé. C’est le plus dur qui commence avec cette signature : Obtenir l’adhésion des salariés auxquels il s’adresse, d’une part et d’autre part mesurer la capacité de l’entreprise à respecter et à faire respecter sa propre signature sur terrain.
Malgré toutes ces interrogations et ces insuffisances, les syndicats UNSA Groupe SAFRAN et UNSA Snecma invitent les salariés à s’inscrire certes, dans la démarche GPEC qui peut être une opportunité pour progresser dans l’entreprise, mais qu’ils n’oublient pas de s’informer et de prendre conseils auprès de ses élus et de ses responsables tant au niveau du Groupe que dans leur entreprise.

mardi 22 novembre 2011

Safran/Thalès, l’autre Serpent de Mer !

Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Depuis plusieurs années et par période régulière, revient au-devant de la scène médiatique, presse écrite et Radios, l’histoire de la fusion Thalès/Safran ou Safran/Thalès.
A en croire même nos homologues syndicalistes jusqu’aux alentours de 2007 tant du côté de Thalès que de Safran, les jeux étaient faits et Safran était purement et simplement absorbé par Thalès avant de prétendues annonces officielles qui devaient avoir lieu.
 
Il est vrai qu’à cette époque-là, nous étions dans les tous premiers mois de la création de Safran, issue de la fusion Snecma/Sagem. C’était le temps où la guéguerre entre « les Snecma » et « les Sagem » était à son paroxysme et « les couteaux sur la table ».
En ce moment-là, c’étaient « les Sagem » qui poussaient fort à l’absorption de Safran par Thalès, histoire de faire disparaitre « les Snecma » de la direction du nouveau Groupe et placer ainsi à sa tête « leur élu de cœur », qui depuis n’a jamais montré nulle part le potentiel que « les Sagem » lui trouvait. Il est vrai que c’était son parrain, son Père spirituel qui était à la tête du Conseil de surveillance du nouveau et jeune Groupe Safran. Ce Sire se permettait même au temps de sa splendeur éphémère d’aller discuter dans les Ministères et à la Direction de Thalès dans le dos du Président du Directoire de Safran de l’époque, Jean-Paul Béchat, l’architecte bâtisseur de l’ex-Snecma, aujourd’hui Groupe Safran.
C’était le scénario imaginé et rêvé par « les Sagem » pour prendre leur revanche sur « les Snecma ». Le ver était alors dans le fruit.
Nous avons certes le devoir du Pardon mais pas à l’Oubli !  
Constatant l’échec de la tentative de leur fusion, les deux groupes, s’étaient alors entendus  avec l’Etat fin 2008 pour procéder à des échanges d’actifs afin d’arriver à un regroupement d’activités, avec l’Optronique des deux groupes chez Thalès et la Navigation inertielle des deux Groupes chez Safran.
Ces négociations visant toujours les mêmes objectifs, créer des synergies entre les deux Groupes.
A propos de ces nouvelles perspectives pour les deux Groupes, le Président du Directoire, Jean-Paul Herteman qui venait de succéder à Jean-Paul Béchat se disait : « tout à fait ouvert » à des transactions avec Thalès dans les activités Optroniques et Navigations Inertielles, sous quelle que forme que ce soit : Echanges d’actifs ou Joint-venture (déjà)… ! Une démarche soutenue déjà par le Ministère de la Défense et la DGA (Direction Générale de l’Armement), pour éviter les redondances entre les deux Groupes hexagonaux, dans le but de créer des champignons Français à l’international, de mettre un terme à la compétition entre les deux Groupes et également éviter que l’Etat, à travers la DGA ne finance plus les mêmes études dans les Bureaux d’études des deux Groupes.
Le Comité stratégique de Safran aurait même donné son feu vert pour cette opération.
En mai 2010, les négociations ont été interrompues. Le Groupe SAFRAN avait alors fait une communication interne pour annoncer la fin officielle des discussions.
Mais un an plus tard, en avril 2011, l’Etat relance à nouveau la reprise des négociations. Et pour bien montrer sa volonté d’aboutir cette fois, il nomme en juin 2011 un médiateur en la personne d’Aldo Cardoso, du Cabinet d’Andersen.
Malgré cela, ce dossier ne cesse de passer d’un état à l’autre, avec tantôt, de l’optimisme pour une issue, tantôt, la phase basse, avec à nouveau un éventuel report des négociations pour 2012, après les élections Présidentielles et Législatives.
Et ce qui devait arriver arriva : La fièvre mobilisatrice des salariés s’exprima pour la défense de leurs emplois, logique !
Le bruit a même couru que des salariés qui n’avaient pas l’habitude de faire grève et même des syndicats auraient été poussés, encouragés par leurs Directions à faire grève.
La question que l’on est en droit de se poser
Mais, à quoi joue t-on, entre l’Etat, Dassault/Thalès et Safran ?
Y a-t-il un pilote dans l’avion ?
Dans cette opération, se sont hélas, les salariés concernés des deux Groupes qui seront au final les grands perdants.
Car enfin, les arguments avancés aujourd’hui par la DGA, le donneur d’ordre des deux Groupes, Safran et Thalès dans l’Armement (rappelés plus haut) vont-ils par miracle s’évanouir demain, après les élections Présidentielles et Législatives de 2012 ?
 
     L’UNSA Groupe SAFRAN appelle les acteurs : Etat, Dassault/Thalès et Safran à la tempérance. L’UNSA Groupe SAFRAN leur demande expressément de mettre un terme à cette situation d’incertitude qui mine la santé des salariés des deux Groupes concernés par cette opération d’échange d’actifs et leurs familles, le plus tôt sera le mieux.

dimanche 2 octobre 2011

Les négociations de l’accord Groupe SAFRAN sur le PERCO, où en sommes-nous ?


Un accord Groupe PERCO pour mettre fin à l’injustice, à l’iniquité et pour la cohésion !

En août 2008, nous mettions en ligne ici, sur notre Blog un article relatif à la Retraite supplémentaire à Snecma, un produit dont les seuls bénéficiaires sont les Cadres et Ingénieurs de ce qu’était l’ex-société Snecma avec ses filiales avant la restructuration de l’année 2000 qui avait déjà crée le holding avant sa privatisation et sa fusion avec Sagem le 11 mai 2005 pour donner SAFRAN.  

De plus, ce produit est entièrement financé par l’entreprise, à raison d’un taux de 2 % de la masse salariale de la tranche « B » et « » des bénéficiaires privilégiés du périmètre Snecma concerné.

Nous avions jugé cette situation injuste, inéquitable et discriminatoire envers les autres catégories de salariés de l’entreprise. Dès lors, nous n’avons jamais cessé depuis 2008 de demander avec force à la DG Snecma l’extension de ce régime de Retraite Supplémentaire à tous les salariés de l’entreprise sans distinction, sous une forme ou sous une autre. 

Depuis cette date, nous n’avons jamais cessé de porter, toujours seuls, cette revendication, en toute circonstance et en toute occasion.

La réponse que nous faisait la DG Snecma était toujours la même : « La DG Groupe va y répondre avec la négociation d’un Accord Groupe sur le PERCO ». 

C’est au premier trimestre 2010 que la DG Groupe SAFRAN a en effet ouvert les négociations d’un accord Groupe sur le PERCO. Mais après trois réunions, elle suspend cette négociation, attendant la fin de la réforme des Retraites du Régime général de 2010 et le vote de la loi qui devait l’entériner. La négociation a donc repris, fin 2010 avec le choix de l’organisme de Gestion après audition de quatre acteurs candidats : NATIXIS, CM-CIC, INTEREXPANSION et SGG.

Au final, c’est NATIXIS Interépargne qui a été retenu. C’est le même organisme qui gère le PEG du groupe et qui est le TCCP (Teneur de Comptes Conservateurs de Parts) PERCO du Groupe SAFRAN.

NATIXIS est donc à la fois le TCCP, la société de gestion et le Gestionnaire des FCPE

Où en sommes-nous aujourd’hui en matière d’avancement de la négociation ?

Les sources d’alimentation du PERCO

La Participation,

L’Intéressement

Les Versements volontaires

Les Transferts des jours CET

      A Ces 4 sources bénéficieraient d’un abondement

Le transfert d’avoirs disponibles du PEG

Les Principes pour l’abondement au PERCO

La DG Groupe propose d’abonder :

• La Participation pour inciter son investissement dans le PERCO (incitation à l’investissement de l’Intéressement dans le fonds d’actionnariat salarié du PEG) ;

• Les versements volontaires

• Les transferts des jours CET

Les règles d’abondement

C’est le même principe de règle d’abondement que celui retenu dans le PEG SAFRAN qui a été tenu, à savoir :

Abondement plus fort sur les premiers niveaux de versements, avec un plafond annuel par salarié de :

    0 à 100 € de versements : 100 %

100 à 400 € de versements :   50 %

Avec un plafond d’abondement annuel par salarié de 250

• Mesures spécifiques Seniors :

Une mesure d’abondement spécifique pour les Séniors : Abondement complémentaire de 25 % des jours transférés des CET dans la limite de 25 jours

Le point d’avancement de la négociation

On peut s’étonner en constatant le manque d’information de la part des syndicats qui participent à ces négociations tout comme d’ailleurs aux autres négociations sociales.

Ceci est vraie interrogation pour l’UNSA qui a mis l’information des salariés du Groupe au cœur de ses actions. Nous continuerons donc toujours à vous informer où que vous vous trouviez, à quelles que sociétés du Groupe à la quelle vous appartenez. 

Analyse et position de l’UNSA Groupe SAFRAN


L’UNSA se réjouit de la négociation d’un accord Groupe SAFRAN sur le PERCO. Cette négociation répond à notre revendication. Ce n’est tout.

L’UNSA Groupe SAFRAN demande à la DG Groupe l’intégration dans l’accord PERCO en cours de négociation, tous les régimes de « Retraite Supplémentaire » existant dans toutes les sociétés du Groupe à ce jour. Certains Cadres et Ingénieurs du Groupe ne peuvent à la fois disposer de ce produit dans leur société et bénéficier encore du PERCO.

L’UNSA demande également que l’équivalent des sommes versées depuis 1995 au titre de la retraite supplémentaire par les sociétés du Groupe qui ont crée ce produit pour leur seul  personnel Cadres et Ingénieurs servent à la constitution de l’abondement d’amorçage dans le PERCO pour toutes les autres catégories socioprofessionnelles qui avaient été jusque-là tenues à l’écart de ce type de produit.

Nous sommes conscients à l’UNSA que la fin pour les uns de la retraite supplémentaire au profit du PERCO pour tous peut engendrer des frustrations. Mail il vaut mieux évoluer dans une société cohérente plutôt qu’une société fracturée.

dimanche 25 septembre 2011

Echos de la réunion de la Commission Technique de Suivi de l’Epargne salariale de 2010 du Groupe SAFRAN !


Une épargne salariale des salariés de plus en plus « vache à lait de l’Etat », alors que les dividendes touchées par les actionnaires dorment tranquilles !
Lundi 19 mai 2011, la Commission Technique de Suivi de l’Epargne salariale du Groupe SAFRAN s’est réunie comme elle le fait chaque année conformément à l’accord de Participation du Groupe SAFRAN du 30 juin 2005
L’objet de cette commission est de faire un bilan, entre autre, de :
• La Participation au niveau du Groupe,
    • L’intéressement dégagé dans les sociétés du groupe,
    • L’ensemble du dispositif de l’Epargne salariale au niveau du groupe SAFRAN.
Le versement chaque année de la Participation (qui est au niveau du Groupe) à tous ses salariés est le signe que le Groupe SAFRAN fait des bénéfices depuis sa création le, 11 mai 2005. Le versement de l’Intéressement également chaque année (qui est au niveau des sociétés), prouve que presque toutes les sociétés qui composent le Groupe SAFRAN sont performantes. Tout ceci, grâce à l’effort et au dynamisme de leurs salariés.
Et ceci est une constance depuis plusieurs années sans interruption.
Les faits marquants depuis la réunion de la Commission de 2010.
Le fonds Safran Levier 2 est arrivé à échéance le 9 Mai 2010
• Les avoirs issus de la formule Abond 2 de 2005 détenus dans le FCPE Safran Abond 2 sont devenus disponibles le 10 mai 2010.
La Loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2011 adoptée le 25/11/10 a porté le « forfait social » de 4 % à 6 % pour les sommes versées à compter du 1er janvier 2011
La Loi de finances pour 2011 adoptée le 29/12/2010 a porté le taux de prélèvements sociaux de 12,1% à 12,3% pour les revenus du patrimoine et les produits de placement perçus à compter du 1 er janvier 2011. Cette contribution s'applique notamment aux plus-values réalisées lors de la sortie des avoirs du PEG.
• Le 4 avril 2011, SAFRAN a fait la livraison des 100 actions gratuites à chacun des salariés de ses sociétés situées en France et ayant bénéficié de l'opération d'attribution d'actions gratuites décidée le 3 avril 2009.
1) La Participation au niveau du Groupe :
Elle était en Masse salariale (MS) du Groupe de : 
2,0258 % pour l’exercice 2005,
3,6867 % pour l’exercice 2006,
4,4076 % pour l’exercice 2007,
3,2814 % pour l’exercice 2008,
2,53 % pour l’exercice 2009.
Elle est de : 
2,5248 % de la MS du Groupe pour l’exercice 2010
Détail de la Participation versée en 2011 au titre de l’exercice 2010
RSPG brut 41,18 M€ pour une MS 1 630 953 133,04 € ;
Le nombre de salariés concerné par le plancher de la Sécurité Sociale (34 640 €) est de 7 469 personnes, soit 21 % de l’effectif (effectif France à fin avril 2010 : 34 535 salariés) ;
Le montant de la Participation pour un salarié au plancher est de 873 euros ;
▪ Le montant total de Participation net versé en 2011 au titre de l’exercice 2010 est de 38,3 M€.
2) L’Intéressement versé au titre de 2010
Sur les 22 sociétés qui constituaient le groupe SAFRAN en 2010 :
• 17 sociétés ont versé de l’Intéressement à leurs salariés,
• 3 sociétés ayant des accords d’Intéressement n’ont pas pu verser de l’intéressement à leurs salariés faute de performances suffisantes. Il s’agit des sociétés : « Aircelle », « SLCA », « Teuchos SA » ;
• 2 sociétés n’ont pas d’accord d’Intéressement : « Sagem Industries », « SMA ».
Pour les sociétés ayant versé un Intéressement :
Les pourcentages des MS versés sont de :
7,90 % (1 société)
7,56 % (1 société)
7,00 % (2 sociétés)
Entre 5,88 et 5,84 % (2 sociétés)
5,22 % (1 société)
5,00 % (1 société)
4,89 % (1 société)
Entre 4,29 et 4,42 % (2 sociétés)
3,74 % (1 société)
3,11 % (1 société)
Entre 2,46 et 2,61 % (2 sociétés)
Entre 0,92 et 0,96 % (2 sociétés)
Les sommes versées sont variables en fonction de chaque société, par exemple :
37,09 M €, Snecma (12 207 salariés) ì,
11,50 M €, Turbomeca (4 329 salariés) ì, 
  6,65 M €, Sagem Défense Sécurité (6 006 salariés) î,
  4,39 M €, Snecma Propulsion Solide (1 193 salariés) ì,
  2,71 M €, Sagem Sécurité (1 170 salariés) î,
  2,49 M €, Labinal (1 789 salariés) ì,
  2,40 M €, SAFRAN holding (4 032 salariés) ì,
  2,33 M €, Messier-Bugatti (1 101 salariés) è,
  2,32 M €, Hispano-Suiza (834 salariés) î,
  1,62 M €, Microturbo (452 salariés) ì,
  1,46 M €, Messier Services (514 salariés) è,
  0,57 M €, Messier-Dowty (1 257 salariés) î,
  0,41 M €, SAFRAN Informatique (195 salariés) è,
  0,12 M €, Sofrance (154 salariés) ì,
  0,10 M €, SAFRAN Conseil (28 salariés) è,
  0,08 M €, Technofan (208 salariés) ì,
  0,06 M €, Aircelle Europe Services (56 salariés) è.
Montants totaux de l’Intéressement versés dans toutes les sociétés du Groupe
Ils sont de :
70,72 M € en 2011 au titre de l’exercice 2010 ;
75,0 M € en 2010 au titre de l’exercice 2009 ;
69,8 M € en 2009 au titre de l’exercice 2008 ;
53 M € en 2008 au titre de l’exercice 2007.
3) Bilan des versements volontaires
13,4 M € en 2010
10,1 M € en 2009
4) L’Abondement total versé

15,8 M € en 2010

13,3 M € en 2009

14,7 M € en 2008
17,1 M € en 2007

Analyse et position de l’UNSA Groupe SAFRAN

Il y a un an, dans notre analyse à la suite de la Réunion de la Commission de 2010, nous avions rappelé les raisons qui avaient conduit la DG Groupe à avoir envisagé la négociation d’une annexe 2 à l’accord de Participation Groupe SAFRAN de 2005 qui, jusqu’au versement de la Participation en 2009 donnait des résultats conformes à ce qui était attendu.
   Ces raisons étaient consécutives à la dérive constatée lors du versement de la Participation en 2010 avec la formule légale de calcul de la Participation.
  Nous avions exprimé nos inquiétudes sur les conséquences qu’aurait dans le Groupe SAFRAN l’application des nouvelles règles sur la représentativité syndicale dans les entreprises.
Et bien, nos inquiétudes se sont révélées justes en 2011, lorsqu’à la suite de la négociation de la dite annexe 2 sur l’accord de Participation Groupe de 2005, il ne s’est trouvé aucune majorité significative de signataires syndicaux avec, la CGT, la CFDT et la CFE-CGC (les probables élus à la suite de l’application des dites nouvelles règles sur la représentativité aux élections DP/CE depuis le vote de la loi en 2008) pour s’engager à signer l’annexe 2 et permettre ainsi aux salariés du Groupe SAFRAN de retrouver un niveau de versement de Participations tels qu’ils étaient, de 2006 à 2009.
Bien au contraire, en plus des discussions byzantines sans fin, nous avons assisté à des prises de postures pseudo-révolutionnaires, notamment de la part de syndicat qui, jusque-là n’était pas connu sous cet aspect.
Et c’est ainsi que d’un commun accord DG Groupe et syndicats se sont trouvés une « porte de sortie honorable » fin juin 2011 en invoquant le prétexte de la future loi sur la prime sur les dividendes de l’Etat pour arrêter les négociations sur l’annexe 2 sur l’accord de Participation Groupe aux bénéfices de l’entreprise de 2005.
A qui profite le « crime » ? Certainement pas aux 35 000 salariés du Groupe SAFRAN 
D’autre part, nous constatons que l’Epargne salariale des salariés est devenue la « vache à lait » ; l’Etat ne perdant jamais la moindre occasion pour augmenter le niveau de ses prélèvements divers pour ses caisses. Alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires font des petits dans les Banques pour le compte de leurs propriétaires.
Déjà que depuis deux ans le niveau des versements de la Participation est en baisse, et si en plus, à l’occasion des votes des lois de finance successives de la Sécurité Sociale et/ou des crises des dettes, l’Etat doit ponctionner sur nos petites épargnes salariales, il ne nous restera bientôt plus que nos « yeux pour pleurer » !